François Ost
Si le droit m’était conté
Paris, Dalloz, 2019, 208 pp.
ISBN : 9782247191048
Présentation
Une façon nouvelle de raconter le
droit
Faire du droit en racontant des histoires, tel est le pari de ce livre qui
exploite toutes les variétés du conte juridique : la fable historique et
la fiction animalière, le récit de science fiction et le reportage réaliste, la
spéculation onirique et la nouvelle fantastique, le conte philosophique, la
dystopie, et même la fantaisie théologique.
Huit récits qui font réfléchir à la norme en posant d’étranges
questions :
– Faut-il du droit dans l’arche de Noé ?
– Que révèlent les procès d’animaux que l’Occident a instruits jusqu’à la
Révolution française ?
– Tuer son propre clone, de surcroît équipé d’une intelligence artificielle,
est-ce un meurtre ou la destruction d’une entité non humaine ?
– À quoi sert le droit ? Le récit du naufrage de l’Amoco Cadiz donne
une réponse crue et contrastée à cette question.
– Se pourrait-il que, parfois, la réalité dépasse la fiction ? La
dénaturation du droit dans une grande démocratie contemporaine le donne à
penser. Une dystopie prend forme quand, fasciné par son président Selfidor et
sa devise Jamais deux sans moi, le peuple en vient à oublier le droit.
– Quel livre tout juriste devrait-il emporter avec lui sur une île
déserte ? Et si c’étaient les îles elles-mêmes qui parlaient de
justice ?
– Où conduisent les passages dérobés que recèle le majestueux Palais de
justice ? Et de quelle justice nous parlent ses doubles-fonds ?
– Le jugement dernier présente-t-il les garanties élémentaires du procès
équitable ? L’avocat pro deo et l’avocat du diable en débattent.
François Ost, juriste et philosophe,
est membre de l’Académie royale de Belgique. Fondateur de l’Académie européenne
de théorie du droit, il a enseigné à Bruxelles et Genève; il est professeur
émérite invité à l’Université Saint-Louis (UCL, Bruxelles). Auteur de plusieurs
pièces de théâtre, il se consacre désormais aux rapports entre droit et
littérature.