Pouvoir des
formes, écriture des normes
Brièveté et
normativité (Moyen Âge / Temps Modernes)
Laurence Giavarini (Dir.)
Dijon :
Editions universitaires de Dijon, 2017, 218 pp.
ISBN :
9782364412125
Comment les normes sont-elles produites et transmises dans des formes, en
particulier dans des formes dites « brèves » ? Quel est le rapport entre une
forme réglée et la normativité ? Quelles opérations de classement et de
règlement du monde se lisent dans la structure des formes ? Pourquoi des
énoncés, juridiques, poétiques, politiques, se veulent-ils brefs et en quoi
cette qualification intervient-elle dans la production d’une normativité ou, différemment,
dans la perception qu’il y a des règles ?
Loin de considérer la brièveté comme un fait en soi ou une mesure objective des
choses, les contributions pluridisciplinaires réunies ici en interrogent la
valeur d’opacification ou de clarification, de réduction de la pensée mais
aussi de mémorisation des règles, de décontextualisation autant que de
production d’un certain ordre d’intelligibilité. Ce sont ainsi des actions –
inscrites dans des pouvoirs et des institutions, productrices de discours, de modélisations,
de formalités – qui constituent le coeur de ces analyses.
Présentation, par Laurence
Giavarini (Université de Bourgogne)
Administrer / juger : l’entrée
dans la procédure et l’institution par la brièveté
1. « L’exemple ou la norme ? De
l’art d’administrer par formulaire (XIIIe-XIVe siècle) », par Arnaud Fossier (Université
de Bourgogne)
2. « Le fait bref du cardinal. Autour du Stilo legale de GB Luca », parPaolo
Napoli(EHESS)
3. « Des notables aux maximes du droit : le report des décisions de justice et
la forme brève autour de la Renaissance », parGéraldine
Cazals(Université de Rouen)
4. « Le sens de la brièveté des décisions de justice comme mode d’écriture du
droit », par Fanny Malhière (Université de Bourgogne)
Un « paysage de normes » :
l’équivocité normative des formes brèves
5. « Aux grands maux les formes
brèves. Equivoque des règle et sens de la formule dans le discours juridique
(XVe-XVIIe siècle) », par Frédéric F. Martin (Université de Nantes)
6. « Du liber locorum rerum à la maxime de droit, Le Caron et la forme brève »,
par Stefan Geonget (Université de Tours)
7. « Les maximes de Machiavel », par Stéphane Bonnet (lycée Victor Hugo/
Collège international de philosophie)
8. « L’expression du devoir dans les quatrains de président Favre », par Eric
Tourrette (Université de Lyon III)
Dénaturaliser la brèveté des
formes littéraires
9. « Une forme morale en trompe
l’œil. Grisélidis de Ch. Perrault », par Mathilde Bombart (Université de Lyon
III)
10. « Mesure de la mesure : forme du cas et de l’exemple (André Jolles et La
Fontaine) », par Laurence Giavarini (Université de Bourgogne)
11. « Ce n’est pas l’auteur qui parle… Un pari éditorial de la SFIO en 1908 »,
par Vincent Chambarlhac (Université de Bourgogne)
Eléments de bibliographie
Index des notions
Sommaire
Laurence Giavarini,Maître de Conférences en littérature française du XVIIe siècle.université de Bourgogne
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Este blog reseñó de Laurence Giavarini, L’écriture des juristes,
XVIe-XVIIIe siècle. (Editions classiques Garnier, 2010).Véase ‘Los juristas y
la acción escritural/ The lawyers and the writing´s action’: https://mixcelanea.es/iuridisctio/2011/08/los-juristas-y-la-accion-escritural.html